Reprise : entreprises en activité partielle, l’intérim est possible !
Avec des pans entiers de notre économie quasi à l’arrêt au plus fort de la crise sanitaire du Covid-19, dont le BTP et l'industrie qui représentent jusqu'à 60% des salariés intérimaires, le secteur de l’intérim a largement pâti du confinement décidé le 17 mars 2020, et levé progressivement depuis le 11 mai dernier.
Excellent indicateur de l’état de santé des entreprises comme de l’emploi en France, le travail temporaire a désormais, à l’heure d’une reprise croissante de l’activité, un rôle très fort à jouer. Il est en effet attendu comme un levier essentiel de la reprise économique, notamment pour les sociétés qui manqueraient de visibilité, et auraient besoin de recruter pour relancer leur activité.
Quels sont les cas de recours à l'intérim en temps normal ?
Le recours à l’intérim est encadré par le code du travail et n’est possible que dans 4 cas.
Les cas de recours à l’intérim autorisés :
- Remplacement d'un employé absent :
En cas d’absence temporaire d’un salarié (congés payés, maladie etc), pour remplacer un départ en attente de la suppression définitive du poste de travail ou dans l’attente de l’entrée en fonction d’un salarié en CDI remplaçant un salarié dont le contrat a pris fin, le recours à l’intérim est autorisé. - Accroissement temporaire d’activité :
Un intérimaire peut être engagé pour effectuer des tâches occasionnelles préalablement définies, si l’entreprise doit répondre à une commande exceptionnelle à l’exportation ou à la nécessité d’exécuter des travaux de sécurité. - Emplois temporaires par nature :
Il est courant d’avoir recours à l’intérim pour des emplois temporaires par nature. C’est le cas des emplois saisonniers ainsi que des emplois temporaire d’usage constants (leur liste est arrêtée par décret, par convention collective ou accord de branche étendu). - Situations spécifiques liées à l’employé :
Les entreprises peuvent également recourir au travail intérimaire pour permettre à un salarié intérimaire de mettre en pratique des connaissances acquises en formation ou dans un objectif de réinsertion professionnelle de publics éloignés de l’emploi (chômeur longue durée par exemple).